Mes voisins

6h30 Ce matin mon réveil est brutal et immédiat, à peine debout je suis déjà à la fenêtre pour regarder si je n'ai pas vécu hier une hallucination .

7h rien que les voisins habituels, je ne les regarde même plus. J'attends

7h30 rien la première fournée prolétaire et viril est partie bosser, c'est le tour des mes petits employés de bureaux. La cuisine de la vieille femme reste dans le noir. Personne ce matin pour nourrir le chat.

8hrien je sens que je vais être en retard, les cuisines se sont presque toutes vidées. Il reste les retraités et les enfants .

8h10 je n'y croyais plus, la porte s'ouvre, mon cœur bas, un bras musclé et velu cherche à tâtons la lumière, c'est lui. Les cheveux ébouriffés, la barbe enbroussaille, il entre dans la pièce, il porte un caleçon à rayures et une chemise de ville ouverte sur son superbe torse confortable. Il cherche quelques choses et repousse une forme noire. C'est le chat , il veut nourrir le chat etne trouve pas les boites. Moi je pourrai lui dire ou se cache les boites dans le placard du haut .

Pauvre chat ce matin il aura les restes du dîner.

Je partis au travail avec cette image en tête. Qui pouvait bien être ce type,que faisait il chez cette vieille femme, ou était elle ? reverrai-je demain matin ce bel athlète ? je passais ma journée à marmonner et me passer être passer dans ma tête la vision excitante du matin. Bien que furtive, l'image était parfaitement imprimée sur ma rétine dont la persistance excitait mon bout .

Qu'avais je vu exactement ! un homme d'une trentaine d'année, ouvrir la porte de la cuisine, s'avancer, ouvrir un placard, se retourner, sortir de la pièce, refermer la porte. Voila de quoi étaient fait mes 5 secondes de bonheur. Mais quel vision ! j'en avait déjà vu des mecs à poils, furtivement, complètement, au repos, en érection. Je me souviendrai toujours de la fois ou le jeune couple du 3 ieme avait décider de baiser dans la cuisine. J'observai la bite tendue de l'époux entrer et sortir du vagin matrimonial le cul sur la table enFORMICA !

Ce matin une fenêtre m'intrigue. La vieille femme du 4ième n'a pas allumée sa lumière. J'aime bien cette femme car elle commence à nourrir son chat avant de faire son café. Comme elle est très ponctuelle je sais exactement qu'il est 7h et que je vais prendre ma douche pour être face à ma fenêtre lorsque la fournée de 7h30 se lèvera..

Dans cette fournée je croise du regard le jeune cadre dynamique qui commence à 9h. Le corps est plus ferme et plus juvénile puis viens le tour de mon petit blond de 3ième qui boit debout son café dans la cuisine avant de l'apporter à sa jeune épouse. Au 1er il y a ce jeune papa brun très musclé qui prépare et donne à manger à sa petite fille avant que sa femme n'arrive de la salle de bain. Enfin il y a mon préféré, brun poilu torse bien dessiné qui se gratte les couilles devant la fenêtre pendant que sa femme presse les oranges à défaut de lui presser les burnes pour leur extraire ce délicieux jus.

Les gens des villes n'étant pas exhibitionniste, il est rarissime de croiser un corps dénudé ! Le caleçon et le slip étant largement utilisé se sont souvent destorses nus que je peux examiner en détails matin après matin.

Ainsisur ces 80 fenêtres une bonne dizaine de mecs constituent mon petit déjeuner visuel. Par élimination des vieux, destrop gros, des trop beaufs, des imberbes, alors je zappe. Je n'ai retenu dans ma liste que les jeunes couples, les quadras bien foutus, les célibataires, et les mecs poilus !

La période idéal reste l'été ou la nuit trop chaude laisse espérer l'apparition du mâle à moitié dénudé abandonnant ainsi let-shirt ou l'immonde pyjama. Les soirs de pleine lune des idées lubriques envahissent ma tête. Je m'imagine déjà reluquant le damier de mes phantasmes s'éclairer pour laisser apparaître 80 mâles en rut forniquant simultanément dans leur cuisine sous des flots de sperme.

J'ai toujours aimé mater les voisins par la fenêtre de mon appartement. Cette activité je la pratique essentiellement le matin, lorsque de la torpeur de la nuit se réveille mes voisins. L’œil blafard ils allument la lumière de la cuisine ! encore endormisils apparaissent ainsi en caleçon ! Je parle de mes voisins car j'ai la chance d'habiter devant un immeuble qui compte près de 80 appartements soit 80 cuisines et autant de chance de voir apparaître chaque matin un beau mâle au réveil.